Mardi à la tombée du jour, en route vers un sanctuaire, nous marchons dans les ruelles pour éviter le bruit des grandes artères. Le quartier près de la gare se gentrifie, des maisons anciennes propres et bien entretenues, au toît de tuiles arrondies avec des poutres de bois foncé parfois ornées de détails, soit un singe ou un dragon, alternent avec l’arrière des édifices commerciaux. Cepandant tout est impeccable, les gens vont et viennent à pied ou à vélo et se partagent l’étroit passage avec courtoisie.
La faune locale est fascinante, partout une ambiance de bande dessinée dans le costume, une totale rectitude des gens d’affaires le plus souvent en noir et blanc, ou un éclatement de styles et de couleurs surtout chez les plus jeunes.
Nous arrivons devant un très petit comptoir, 4 bancs dehors, 3 dedans, sur le trottoir il y a une ardoise qui dit café et propose un cari aux légumes avec salade de tomates. Nous y avons pris notre repas du soir, c’était frais et parfumé, la jeune cuisinière était discrète et sympathique.
Comments 3
Je n’hallucine pas , des sièges en forme de selles de vélo ? Comme vous deux ces japonais, pas très obèses 😉 x
La complicité dans la sensibilité des mots et des images me réjouit… je vous sens comblées… merci de partager cette aventure… au plaisir de vous lire à nouveau…
Hélène
J’adoooooooooore cette image. Une couverture de livre avec ceci, vite!