la bambouseraie

Mercredi pm, il fait un temps superbe, la rue étroite qui mène au temple est bordée de commerces qui proposent des écharpes, des chapelets de prière, de l’encens, des kimonos et surtout des produits à saveur de thé matcha: pâtisseries, friandises, gelées, savon,crèmes, etc. et le thé lui-même offert dans de jolis emballages. Ici l’emballage est aussi important que le contenu !

Je m’attendais à la quiétude du temple, à la beauté ordonnée du jardin zen, mais j’ai eu le souffle coupé en entrant dans la forêt de bambous.  D’abord l’odeur fumée de la  palissade ocre, faite de branches de bambou séchées  et celle plus verte, plus humide de la mousse qui recouvre le sol, nous saisissent. En levant les yeux, on voit les immenses tiges d’un gris vert à la texture mate se terminant par un plumetis de petites feuilles d’un vert plus frais. On se sent minuscule dans ce décor de conte de fée.

La réflexion du jour : le décor de notre vie influence l’imaginaire. Toute la poésie de l’environnement a assurement influencé le style nippon.

Dans le train du retour, cette remarque de Sylvie au sujet des maisons en rangée le long des vois ferrées, partout elles se ressemblent avec leur corde à linge et leurs pots de fleurs. Et le bruit, comment on fait pour vivre avec le bruit du train ?

Bambouseraie d’Arashiyama-Iwatayama. © Sylvie Pinsonneault, 2014