Le vernissage

Le trajet en train de Nara à Osaka s’est fait sans encombre, après un tour de force dans les escaliers du métro, nous avons réussi a monter nos valises au niveau de la rue et 2 coins plus loin, nous les laissions à la consigne de l’hôtel Arietta. Notre chambre serait prête à 14 h il était 12 h 30, nous sommes allées manger. Nous avions amplement le temps de revenir nous préparer pour le vernissage, le rendez-vous était à 16 h. Au petit bistro du coin nous avons rencontré 2 personnes de notre groupe, nous étions au même hôtel, nous nous sommes données rendez-vous dans le lobby pour partir ensemble, à pied, vers la galerie Art Labo Sora. Une belle promenade de 20 minutes pleine de surprises architecturales.

La chasse galerie. © Sylvie Pinsonneault, 2014

La chasse galerie. © Sylvie Pinsonneault, 2014

Peu importe où on se trouve dans le monde, il ya des occasions de rencontre, des moments magiques et si on s’y abandonne, on peut ressentir le plaisir d’être a la bonne place au bon moment. C’est ce qui c’est passé ce soir-là à cette galerie.

D’abord l’affiche dans la rue « L’éloge de la simplicité », en effet c’était simple et élogieux, ces artistes québécois reçus de façon si courtoise par cette galeriste japonaise. Elle et son mari avaient préparé le lunch, tout était servi en abondance, le vin, les jus, le thé, les bouchées.

Dans le désordre les artistes présent étaient : Sylvie Grondin, dont le fils Ludovic traduisait dans un sens et dans l’autre pour faire plaisir, pour être utile. Sylvie Pinsonneault notre Sylvie qui rayonnait, comme souvent dans ses vernissages, Monique Duplantie qui recevait des fleurs,  Jean-Nicolas Simard est venu parler de ses oeuvres malgré la fièvre, et sur les murs, tous les absents physiquement, présents par leur travail et Janet Blais de L’espace contemporain qui présentait tout le monde et faisait les liens.

Ce sont ajoutés, au fil de la soirée, des amis et des passants, quelques artistes japonaises qui expliquaient leur démarche, donnaient leur carte d’affaire. Nous échangions en riant en faisant des signes en souhaitant être compris. Il y a eu des offres de visites, des désirs de partager une expérience artistique, un gâteau de fête pour les 27 ans de Jean-Philippe, le fils de Janet qui prenait des notes et des photos pour faire le suivi de l’évènement et à la fin de tout, on est retournées à pied dans les rues d’Osaka enchantées et épuisées.

Le lendemain il n’y avait rien de précis au programme, nous allions entrer en contact avec cette ville à notre rythme.

Comments 2

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.