Le grand Bouddha

Comme  nous sommes venues à Nara pour voir l’incontournable grand Bouddha, tout de suite après notre premier petit déjeuner japonais (soupe au miso, saumon grillé, haricots verts roulés dans l’huile et les grains de sésame et bien sûr, le riz collant, nous sommes parties à sa rencontre en passant par le parc.

Kyoto était la ville des chats, il y en avaient partout. Nara est le ville des chevreuils, on nous avait averti et même mis en garde, mais c’est au delà de notre imagination. Il se promènent librement dans la ville, traversent la rue aux intersections sur les bandes blanches réservées aux piétons, se couchent où bon leurs semblent. Tout au long de la route menant aux sanctuaires et aux musées, des marchants ambulants offrent des galettes faites de son de riz, destinées à les nourrir. Il n’est pas nécessaire d’avoir de la nourriture, ils nous suivent de toutes façons, ils ont même pris une bouchée de notre carte alors que nous nous arrêtions un moment pour la consulter. Rien à faire, ils sont des déités.

Nara Park, Nara. © Sylvie Pinsonneault, 2014

Nara Park, Nara. © Sylvie Pinsonneault, 2014

Devant le Bouddha, les habituels marchants de gris-gris, l’encens, les cierges, décidément peu importe l’allégeance religieuse tous les temples se ressemblent et il faut bien vendre pour les entretenir.

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Ce matin nous quittons le Sakuraya notre très traditionnel et très joli Guesthouse, situé dans le vieux quartier. Dans ce tissage de ruelles nous avons découvert cachés sous des enseignes discrètes, des minuscules galeries, des cafés et des ateliers d’artisants locaux .

Notre chambre au Guesthouse Sakuraya. © Sylvie Pinsonneault, 2014

Notre chambre au Guesthouse Sakuraya. © Sylvie Pinsonneault, 2014

Quartier du Guesthouse Sakuraya. © Sylvie Pinsonneault, 2014

Naramachi. © Sylvie Pinsonneault, 2014

Ici, au japon, si je dit « petit » ce n’est pas une figure de style, l’espace est vraiment petit dans ces boutiques, certaines font à peine deux mètres carré et l’ingéniosité dont on fait preuve pour occuper cet espace est surprenante, parfois par son sens artistique, parfois à cause du désordre. Pour ce qui est des « petites » ruelles , il faut se coller sur les murs des maisons quant une voiture passe.

Sylvie lit le journal en japonais et l’odeur du petit déjeuner m’appelle.

Après quoi, en route pour Osaka, ce soir le vernissage!

Comments 8

  1. Merveilleux , J’adore cette nouvelle façon de voyager, assis dans mon salon… J’ai aimé ma visite. Merci les filles , J’ai hâte à demain . Que faisons-nous ?

  2. Quel plaisir de te lire chère Hélène, je sens les odeurs et me gave de tes images et de ton verbe. Merci pour ce beau partage!

  3. Milles excuses de mon salut si solitaire,
    Il m’a échappé…. j’ai pas l’habitude de cette froideur…..
    Quelle belle complicité, se dégage de vos écrits et photos, témoignant de vos déambulations pleines de charme exotique ou, l’originalité de la jeunesses, la beauté et découvertes se côtoient.
    Plein de plaisirs, de petits et de grands bonheur….
    Au plaisir de vous suivre.
    Cat

  4. À la lecture des textes d’Hélène, j’ai plein d’images qui me viennent en tête. Puis, je vois les photos de Sylvie qui illustrent les choses autrement. Double vision très agréable.
    Profitez bien de tout. Bisous.

  5. Merci, j’adore le voyage que je fais avec vous deux. Deux questions : comment vous débrouillez-vous pour vous orienter, je vois les noms des rues écrits en japonais… Et autre question : Sylvie lit le journal en japonais? Explications, mon amie!

    XXX

  6. Quel beau voyage que tu fais. Continue à nous envoyer de belle photo et les commentaires sont intéressant a lire. A plus

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